Cette première partie de l’article de Céleste Goubly, qui en comprend trois, correspond au texte du premier volet de sa trilogie Les sources de la subversion.
L’origine de la doctrine
Les hypothèses du siècle dernier qui tentaient de retrouver l’origine historique de la gnose dans les grandes traditions de l’Orient apparaissent aujourd’hui comme largement infondées. Rien ne permet d’affirmer qu’elle trouve son origine en Inde ou en Iran.
Ces représentations de l’école historico-religieuse allemande, écrit Couliano, bâtissent d’une manière pourtant rigoureuse l’édifice complètement fictif d’un « mystère iranien » très ancien qui expliquerait l’apparition des mystères de la Basse Antiquité, de la gnose pré-chrétienne et du christianisme lui-même. Ce « mystère iranien », un château de cartes conçu pour dissiper tous les mystères de l’histoire des mouvements religieux dualistes, du gnosticisme et du manichéisme au catharisme […] s’écroulera sous la pression d’un simple coup de pouce, que lui porteront des savants comme Carsten Colpe, H.-M. Schenke et Gilles Guispel.
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Certains chercheurs ont donc privilégié la piste chrétienne. Simone Pétrement soutenait que l’origine de la doctrine gnostique doit être cherché dans les pas des premiers apôtres : « En séparant le gnosticisme du christianisme, nos savants ne permettent pas de le comprendre. Leur hypothèse non seulement n’éclaire pas, mais rend inintelligibles un bon nombre d’écrits gnostiques. […] Certains gnostiques ont transformé leurs conceptions religieuses en doctrines presque philosophiques et qui pouvaient être détachées d’une religion particulière. Aussi n’est-il pas étonnant que des idées du genre gnostique aient pénétré dans des religions ou des traditions non-chrétiennes. Il y a eu de telles idées dans certains courants de l’hellénisme (dans l’hermétisme par exemple) ; il y en a eu dans la religion iranienne ; il y en a eu dans le judaïsme de la Kabbale ; il y en a eu dans l’Islam, etc. Il est donc vrai qu’il y a eu en quelque sorte un gnosticisme généralisé. Mais la question est de savoir si ce gnosticisme généralisé a précédé le gnosticisme chrétien, ou si c’est le gnosticisme chrétien qui est antérieur. Étant donné que toutes les formes de gnosticisme non-chrétien semblent attestées plus tard que le gnosticisme chrétien – sans compter que les idées proprement gnostiques y sont moins prononcées, moins caractérisées que dans celui-ci –, on ne peut être sûr que le gnosticisme n’ait pas été chrétien d’abord. Ce qu’il me semble, c’est que la conception selon laquelle les gnostiques étaient essentiellement et d’abord des hérétiques chrétiens – ce qui n’exclut nullement que leurs idées aient pénétré ensuite dans des traditions extérieures au christianisme –, c’est que cette conception peut encore être soutenue, qu’on peut même la soutenir avec des arguments mieux fondés que l’opinion opposée, que c’est encore la meilleure explication qu’on puisse donner de ce phénomène et qu’il n’y en a pas réellement d’autre. Car si l’on n’explique pas le gnosticisme par le christianisme, il est bien difficile d’y voir autre chose qu’un ensemble de doctrines bizarres, d’apparence arbitraire et plus ou moins absurdes. 2 ».
Aussi, et même lorsqu’elle en conserve les formes, la gnose n’est pas un syncrétisme ou un amalgame des doctrines religieuses antérieures. Le fond de son enseignement est inédit et sa doctrine originale. « Elle s’est nourrie, écrit Étienne Couvert, d’une pensée spécifiquement juive, empruntée à tout un bagage littéraire de l’Ancien Testament, même si elle a pris son vocabulaire aux grecs et des formules d’apparence philosophique à l’Egypte et à l’Iran 3. »
Lorsqu’il s’agit de la définir, le terme de syncrétisme ajoute à l’incompréhension ; il fut chez les chercheurs du XIXe et XXe siècle un véritable écran de fumé qui eut pour effet direct d’ôter à la gnose ses caractères spécifiques pour en projeter les origines dans une antiquité lointaine et toute préfabriquée.
Dire qu’il y a, dans le gnosticisme, des éléments juifs, samaritains et peut-être iraniens amalgamés par « syncrétisme » ou fondus par « pseudo-morphose » dans le creuset de la Basse Antiquité, signifie oublier le fait pourtant évident que les mythes gnostiques ne sont pas des structures composites, mais des unités syntagmatiques indissolubles propres au gnosticisme et à nul autre système scientifique, religieux, etc. […] Il est donc inutile de se servir du concept de « syncrétisme » […] : loin d’ajouter quelque chose à la compréhension du phénomène en cause, il brouille les pistes en laissant entendre que le gnosticisme serait une espèce de patchwork construit de pièces disparates. Ce qu’il n’est assurément pas.
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Sur le terrain d’une origine chrétienne, certains auteurs comme Rudolf Bultmann, n’ont pas craint de recourir aux textes gnostiques des IIIe et IVe siècles pour affirmer l’existence d’un gnosticisme préchrétien, dont la matière première aurait permis aux apôtres de formuler leur message sur Jésus. Les évangiles seraient en fait le fruit, imparfaitement gouté par les Pères de l’Eglise, et cueilli sur l’arbre ancien d’un enseignement préexistant, enraciné dans le secret de la transmission. Ces éléments de preuve ont été analysé par des spécialistes 5, qui ont conclu qu’il n’existait aucune preuve d’un gnosticisme préchrétien.
Il nous faut donc poser, jusqu’à preuve du contraire, cette vérité comme un axiome indépassé de l’histoire des religions : la doctrine gnostique est née en milieu judéo-chrétien. Ce qui ne signifie pas que l’esprit qui l’anime ne soit pas plus ancien – les courants gnostiques ont charrié les principaux éléments de ce qu’on peut appeler une tradition occultiste – mais que les traces historiques d’une doctrine constituée, et spécifiquement gnostique, ne nous parviennent qu’à partir de l’ère chrétienne.
C’est ce que montre l’examen des faits. Les documents qu’on peut dater ne remontent pas plus haut que la seconde moitié du Ier siècle : « aucun texte gnostique n’a été découvert qu’on puisse dater avec certitude, ou même avec quelque probabilité, d’une époque préchrétienne 6. » Les premiers hérésiologues font de Simon le père de la gnose. C’est après 70 et la destruction du Temple que s’ouvre une période d’expansion de la parole évangélique, pendant laquelle l’Eglise du Christ va connaître une période de crise interne marquée par une large diffusion des systèmes philosophiques et religieux.
Dans sa forme caractérisée, la gnose ne s’affirme véritablement qu’au second siècle, au cours duquel elle intègre des éléments tirés des philosophes païens, des Mystères initiatiques, des religions orientales, de la magie, de l’astrologie, etc… Dès lors, les gnostiques vont prétendre se rattacher aux différentes traditions qu’ils côtoient en essayant de montrer que leur doctrine est le sens et le fond véritable de toutes ces traditions. Ils attribuent leurs grands traités à Adam, Eve, Seth, Sem, ou Zoroastre, comme autant de figures emblématiques sur lesquelles reporter l’ancienneté de leur doctrine. L’anonymat récurrent des auteurs rendra leur littérature très difficile à suivre. Par ce procédé habile les grands docteurs gnostiques vont pénétrer et influencer les courants religieux des siècles postérieurs pour donner naissance à des branches ésotériques dans presque toutes les traditions.
Il faut conclure en définitive que la gnose a suivi l’expansion du christianisme et que ses grands représentants apparaissent sur les pas des disciples chrétiens. D’abord en Syrie – avec Simon, Ménandre, Satornil, Cerdon, Cérinthe… – puis en Egypte d’où sortiront ses plus grands docteurs – Basilide, Carpocrate, Valentin… – et enfin jusqu’à Rome.
Une déviation judéo-chrétienne
Après leur expulsion de Palestine les judéo-chrétiens de Jérusalem et de Pella se dispersent en Orient, notamment en Syrie. Les juifs restés fidèles aux autorités rabbiniques les injurient du nom de nazaréens. La tradition chaldéenne rapporte que ces premières communautés chrétiennes conservaient « les usages de la liturgie synagogale auxquels elles avaient ajouté la célébration des Saints Mystères, c’est-à-dire de la Messe 7. » Ces nazaréens sont donc des juifs convertis à l’enseignement du Christ, qui continuent d’observer la Loi mosaïque. Ils sont fidèles à l’Ancien Testament auquel ils ajoutent une version altérée de l’Evangile selon Matthieu, que les hérésiologues nous rapportent sous le nom d’Evangile des Hébreux ou Evangile des Nazaréens, dont Jean Doresse a relevé les correspondances avec les évangiles gnostiques de Philippe, Thomas, et Matthias retrouvés à Nag Hammadi 8.
Dans ses épîtres aux Corinthiens, l’apôtre Paul combat déjà une certaine attitude gnostique qui relève plus d’une tendance que d’une doctrine bien constituée. Suite à la mort de Jacques le Juste, premier évêque de Jérusalem, en 61 ou 62, les communautés nazaréennes, privées d’un magistère doctrinal stable, deviennent perméables aux spéculations des gnostiques dont les écoles pullulent en Syrie. La figure de Jacques le Juste est récupéré ; les Philosophoumena rapportent que les gnostiques naassènes présentent leur enseignement comme « les principaux points de la doctrine que Jacques, le frère du Seigneur, aurait transmise à Mariammè [Marie Madeleine] 9. »
De même, les auteurs des deux Apocalypses de Jacques adaptèrent le récit de son martyr à la pensée gnostique pour convaincre les juifs d’accepter la gnose révélée à Jacques par Jésus 10.
Certains de ces courants judéo-chrétiens vont ainsi progressivement refuser la divinité du Christ. Cette bascule survient très tôt, vers le milieu du premier siècle. Epiphane rapporte qu’après la fuite de Jérusalem, donc avant 68, les judéo-chrétiens s’établissent à Pella et que « c’est ainsi qu’a pris naissance l’hérésie des Nazaréens 11. » On retrouve dans les reproches que saint Ignace, troisième évêque d’Antioche vers 68, adresse aux hérétiques, certains points-clés comme le docétisme (négation de la passion, Jésus n’a pas eu de corps physique) qui sont au cœur de la gnose : « Et il a véritablement souffert, comme aussi il s’est véritablement ressuscité, non pas, comme disent certains incrédules, qu’il n’ait souffert qu’en apparence 12 ». Une scission s’opère vers la fin du Ier siècle : apparaissent alors les ébionites à l’ouest, dans l’empire romain, et les elkasaïtes à l’est, dans l’empire iranien. Ces communautés vont jouer un rôle de premier plan dans la diffusion d’un christianisme hétérodoxe, judaïsant, gnosticisant, exclus qu’ils étaient à la fois du judaïsme mais aussi du christianisme.
Au second siècle, la gnose s’affirme plus clairement. Justin témoigne que Simon et Ménandre ont encore de nombreux disciples. Clément d’Alexandrie le confirme. De même Polycarpe, disciple de l’apôtre Jean, met les communautés chrétiennes en garde :
Les cercles gnostiques vont ensuite se multiplier, d’abord dans le monde grec, puis dans le reste des nations. On peut résumer le développement des systèmes issus du tronc judéo-chrétien selon les déterminations suivantes :
- Les systèmes anti-helléniques qui tendent à judaïser le christianisme
- Les systèmes qui, à la fois par anti-judaïsme et anti-hellénisme, veulent se constituer en christianisme pur (c’est la branche qui part de Marcion)
- Les systèmes qui cherchent à réunir christianisme, judaïsme et hellénisme (c’est le gnosticisme proprement dit, ou platonisme gnostique, dont les courants principaux sont bien connus ; valentiniens, basilidiens, ophites, etc…)
Par la suite, les grands thèmes de la gnose vont être repris et adaptés au cas par cas dans chaque tradition. La grande plasticité de certains éléments (comme le principe d’émanation) donneront à ses différents avatars des formes extrêmement différentes. Certains courants – qui semblent parfois s’exclurent quant à leur apparence mais n’en restent pas moins tributaires des mêmes fondements (manichéisme, néoplatonisme, kabbale, etc.) – deviendront les sources privilégiées de l’ésotérisme médiéval.
La connaissance contre la foi
Pour les gnostiques, les évangiles canoniques reconnus par l’Eglise ne seraient que l’expression incomplète d’une vérité cachée, que seuls quelques initiés se seraient transmis dans le secrets des premiers temps. Ils distinguent un enseignement exotérique transmis au plus grand nombre et aux simples d’esprit (bien incapables de recevoir et d’adhérer à la « vraie connaissance ») de l’enseignement suprême dont seuls les esprits les plus brillants sont aptes à percer les mystères. Les premiers maîtres de gnose vont donc constituer de faux évangiles (Evangile selon Philippe, selon Thomas, selon Marie…) pour mettre dans la bouche des apôtres et autres figures du christianisme leur propre doctrine, et l’habiller ainsi d’une apparente orthodoxie. Ces textes sont l’œuvre d’intellectuels qui, se définissant comme chrétiens, tentent avec une vigueur remarquable de spéculer sur Dieu à la façon des philosophes païens.
Mais ces tentatives de systématisation s’opposent immédiatement à la notion de Foi, conçu comme le dépôt reçu du Christ par l’intermédiaire des apôtres et conservé dans l’Eglise. L’Evangile n’enseigne pas une Gnose mais une Foi. Son origine est assurée par une tradition apostolique, visible et authentifiée, qui porte le message à tous ceux qui veulent bien le recevoir. Cet enseignement n’est pas le produit d’une spéculation particulière propre à tel ou tel doctrinaire ; il est le dépôt d’un récit, celui d’un homme connu comme le Fils de Dieu par ceux qui l’ont suivi pendant trois ans dans sa vie publique. Jésus-Christ n’a pas voilé ni transmis son message par degré successifs. Il utilise des paraboles pour contenir, dans une simplicité de forme, les vérités les plus complexes concernant les Mystères de Dieu. Il révèle à toutes les âmes, de la plus simple à la plus riche, « des choses cachées depuis la création du monde 14 » que chacun peut méditer à la lumière du jour « car il n’y a rien de caché qui ne doive se découvrir, rien de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour, et ce que vous entendez à l’oreille, publiez-le sur les toits 15. »
Les gnostiques vont opposer, en gage d’autorité, la complexité changeante de leurs systèmes à l’enseignement simple et constant de l’Eglise. A ces hommes qui prétendent détenir une tradition occulte remontant au Christ, saint Irénée répond qu’il vaut mieux être simple et ignorant, mais proche de Dieu dans la charité, que de se répandre en savoir et de blasphémer Dieu. Il rappelle l’existence des témoins historiques qui constituent la chaîne de transmission depuis les apôtres, et montre que cette transmission est publique et seule garante de l’orthodoxie : « Lorsqu’on s’appuie sur les Écritures pour les réfuter, ils [les gnostiques] se mettent à accuser les Écritures. […] Car, disent-ils, ceux qui ignorent la tradition sont incapables de tirer la vérité des Écritures. En effet, la tradition nous parvient non par l’écrit mais de vive voix. […] Mais lorsqu’on les renvoie à l’autorité de cette tradition qui nous vient des apôtres et que les églises conservent grâce à leurs successeurs, les évêques, ils s’y opposent 16. » Or, la doctrine chrétienne est « une connaissance vraie, comportant l’enseignement des apôtres, l’organisme originel de l’Eglise répandu à travers le monde entier, la marque distinctive du corps du Christ, consistant dans la succession des évêques auxquels les apôtres remirent chaque église locale, parvenue jusqu’à nous, une conservation immuable des Écritures, impliquant trois choses : un compte intégral, sans addition ni soustraction, une lecture exempte de fraude et, en accord avec ces Écritures, une interprétation légitime, appropriée, exempte de danger et de blasphème 17. » Le christianisme est l’unité dans la Foi reçue. « Nous formons une « corporation », écrit Tertullien, par la communauté de la religion, par l’unité de la discipline, par le lien d’une même espérance 18. » Pour cette raison d’ailleurs, les apôtres vont corriger sans arrêt les adaptions, les écarts, les erreurs d’interprétation qui séviront dans les premières communautés chrétiennes, n’ayant de cesse de rappeler à l’ordre les fidèles dont les torsions et les nouveautés leur apparaissent comme de dangereuses trahisons.
D’un côté la transmission s’effectue dans les méandres du secret – le disciple doit recevoir cette connaissance salvatrice sans aucune preuve de son authenticité ni de sa provenance – et de l’autre elle se proclame au grand jour – le fidèle adhère à la Foi, c’est-à-dire « la substance des choses qu’on espère » et la « conviction de celles qu’on ne voit point 19. »
Le gnosticisme ne fut donc pas un christianisme primitif, peu à peu dénaturé sous le poids du temps, sous la formation des dogmes, et la nécessaire imperfection d’une influence humaine. C’est bien l’inverse qui s’impose à l’étude : la gnose se développe dès le début comme un chancre, un élément parasitaire, que la Grande Eglise – le corps mystique du Christ – rejette perpétuellement pour préserver l’orthodoxie et la pureté de son dépôt. Melchior Cano écrivait encore au XVIe siècle : « Les chrétiens n’ont pas de traditions occultes des mystères 20. »
Pour conclure, laissons la parole à Jean Doresse, grand spécialiste qui joua un rôle de premier plan dans la découverte des manuscrits de Nag Hammadi. « Certes, si nous reprenons les Evangiles et les Epitres après avoir lu minutieusement les écrits gnostiques, peut-être aurons-nous quelque inquiétude momentanée en songeant à certaines interprétations un peu étranges que nos sectaires ont essayé d’appliquer aux mêmes textes, aux mêmes paroles. Elles ne manquent pas, dans certains cas, de séduire : où est le vrai ? Le Christianisme n’aurait-il pas été lui-même, à ses commencements, proche de la Gnose ? Mais bientôt, devant la lumineuse simplicité des grands Evangiles, devant la claire et profonde pensée de Paul, devant même les visions de l’Apocalypse johannique on est frappé de la différence entre les deux enseignements. Lire d’abord les écrits gnostiques, puis reprendre le Nouveau Testament est une expérience à faire : on sent alors, en rouvrant les plus grands livres du christianisme authentique, qu’il s’y trouve des trésors de vie encore plus abondants que ceux que nous soupçonnions avant : on ressent l’incomparable supériorité de ces textes, accessibles à tous dans leurs images et dans leurs sens. On s’étonne que les Gnoses aient pu si longtemps les concurrencer ; et l’on comprend que les sectaires aient préféré, face à cette religion, garder le secret sur leurs propres dogmes, et se cacher dans les ténèbres 21. »
Céleste GOUBLY
1 Ioan Petru Couliano, Les gnoses dualistes d’Occident, Plon, Paris, 1990, p. 28
2 Simone Pétrement, article « Sur le problème du gnosticisme » paru dans Revue de Métaphysique et de Morale, vol. 85,
n°2, 1980, pp. 145-177
3 Étienne Couvert, De la gnose à l’œcuménisme, Editions de Chiré, 2001, p. 9
4 Ioan Petru Couliano, Les gnoses dualistes d’Occident, Plon, Paris, 1990, pp. 78-79
5 Edwin Yamauchi, Pre-Christian Gnosticism, a survey of the proposed evidences, Londres, 1973
6 Simone Pétrement, article « Sur le problème du gnosticisme » paru dans Revue de Métaphysique et de Morale, vol. 85,
n°2, 1980, pp. 145-177
7 Étienne Couvert, La vérité sur les manuscrits de la Mer Morte, Editions de Chiré, 2003, pp. 82-83
8 Jean Doresse, Les livres secrets de l’Egypte, Les gnostiques, Editions du Rocher, 1984, Paris, p. 252
9 Philosophoumena, V, 7, 1
10 Armand Veilleux, Première apocalypse de Jacques, NH V, 3 ; Seconde Apocalypse de Jacques, NH V, 4. Voir
également Simon Claude Mimouni, article « Les établissements nazoréens, ébionites et elkasaïtes d’après les
hérésiologues de la Grande Église », dans Annali di storia dell’esegesi 31, Bologne, 2014, p. 25-39
11 Epiphane, Panarion, XXIX, 7, 7
12 Saint Ignace, Lettre au Smyrniotes, II
13 Polycarpe, Lettre aux Philippiens, VI-VII
14 Matthieu 13 : 35
15 Matthieu 10 : 26-27
16 Irénée, Contre les hérésies, III, 2
17 Irénée, Contre les hérésies, IV, 33
18 Tertullien, Apologie du christianisme, XXXIX, 1
19 Hébreux 11 : 1
20 Melchior Cano, De locis theologicis, Livre III, chap. 1
21 Jean Doresse, Les livres secrets de l’Egypte, Les gnostiques, Editions du Rocher, Paris, 1984, p. 371