Le lendemain de Bouchet double VI, j’étais l’invité de Média Info Cité TV d’Isabelle Laisia, dissidente québécoise depuis 24 ans et gérante du site Conscience du peuple.
*Vidéo originale enregistrée en direct sur Twitter le 27 décembre 2023. La vidéo ne pouvant pas être téléchargée à cause d’une restriction de Twitter, je n’ai eu d’autre choix que de la présenter via le streaming. Lors de mon entrevue avec Gregor Ovitch, qui publie entre autres les travaux de Pierre Hillard [et centaines d’articles David Livingstone], il sera question de : – Quel est l’objectif du « nouvel ordre des âges » (novus ordo seclorum), ou gouvernance mondiale, et quels en sont les fondements historiques, idéologiques et occultes ? – Qui sont les réels architectes de cette gouvernance mondiale et quelle est l’influence du mysticisme sur leurs motivations profondes ? – Qu’est-ce que le noachisme ? Quel est le lien entre le noachisme et la franc-maçonnerie ? – Peut-on faire un rapprochement entre le noachisme et la future gouvernance mondiale? – Quel est le fondement idéologique de la doctrine maçonnique ORDO AB CHAO et pourquoi elle est indispensable pour les architectes de la gouvernance mondiale? – Que signifie la doctrine, ou l’idéologie « réparer le monde » (tikkoun olam) ? – À quoi s’attendre dans un futur proche ? Cette discussion pourrait assez facilement bifurquer sur une analyse critique de la dissidence au Québec et en France…
Retrouvez ici les entretiens de la chaîne, notamment sur les contrôleurs d’opposition et comment mater la dissidence par la tromperie et le chaos
Pour compléter mon propos tenu sur le Twitter/X d’Isabelle Laisia alias « Bien pensante » quant au consentement des noachites souhaité par les rabbins à leurs Septs préceptes singeant les Dix commandements à partir d’une extrapolation des chapitres VI à IV de la Genèse, je m’appuie le livre Le noachisme aujourd’hui du rabbin Oury Cherki de la communauté « Bet Yéhouda ». Directeur de la section israélienne du Machon Meir, l’enseignement en français et en hébreu de Cherki est dispensé à la synagogue du Technion de Haïfa et diffusé dans différentes villes d’Israël ainsi qu’en direction des non-juifs à travers le Centre Noachide Mondial (Brit Olam). En voici quelques passages :
La condition humaine du noachide reste encore à définir. L’expression la plus plausible que m’en a donné une candidate au noachisme est : « appartenir à la sainteté à partir de l’extérieur ». Ce statut, difficilement intelligible pour une conscience juive, qui se demanderait comment admettre l’authenticité d’un foyer sans vouloir y entrer, est pourtant existentiellement vécu par de nombreux noachides, pour qui l’appartenance à leur culture d’origine est fortement signifiante. On peut donc parler d’une vérité certes unique, mais appréhendée par une multiplicité d’identités.
Le statut du noachide par rapport à la communauté des enfants d’Israël diffère selon qu’on parle de la diaspora ou de l’État d’Israël. En Gola, le noachide n’est pas soumis à la souveraineté d’Israël. La Torah n’impose pas aux juifs d’imposer la loi noachide chez les nations.
C’est donc au noachide seul que revient l’initiative de ses relations avec la communauté juive. En terre d’Israël, il faut distinguer le principe de la réalité. La loi israélienne n’est pas régie par la Halakha et n’est donc pas concernée par les questions de statut noachide. Mais dans le principe, le non-juif résidant en Eretz-Israël doit satisfaire à la définition du « ger tochav », littéralement : « étranger installé ». Il est impératif pour lui d’accepter la loi noachide et son origine révélée et mosaïque. Le « sage des nations » reconnaissant le seul impératif de la raison ne peut pas être « ger tochav ». Il semble que sur son propre sol, le peuple juif préfère, pour sa sécurité, s’assurer de la fidélité à la Torah de tous ses habitants.